L’ utilisation du lierre au jardin suscite encore la controverse. Cette plante à la croissance rapide est souvent critiquée en raison de sa tendance à envahir, à couvrir les murs et les sentiers. Ses défenseurs dont je fais partie, apprécient le vert tendre de ses jeunes feuilles lors de la repousse printanière. Elle s’ accommode de tout type de sol et accepte aussi bien l’ ombre que le soleil.
Le Malus Everest, pommier ornemental suscite actuellement beaucoup d’ intérêt chez les oiseaux de nos jardins. Si j’ observe chaque hiver les mésanges et les merles noirs qui se délectent des petites pommes colorées, cet hiver et certainement en raison des conditions météo actuelles, gel et neige, des grives litornes se sont invitées et comptent bien prendre part au festin. Faisons connaissance avec cette grive plus colorée que la grive musicienne, plus commune dans nos jardins.
Pour ce deuxième jour d’ observation et de recensement des oiseaux de nos jardins organisé par l’ association Natagora, la météo nous gratifie d’ un décor hivernal, saupoudrant d’ une fine couche de neige, végétaux et éléments décoratifs et facilitant de fait, l’ identification de nos petits visiteurs ailés.
Je vous propose ainsi aujourd’hui une petite balade au jardin qui, après un éveil dû à une douceur anormale, va probablement reprendre un petit repos végétatif, normal pour ce début de mois de février. Après quelques vues d’ ensemble, nous nous attarderons à certains végétaux qui retrouvent une élégance certaine.
A l’ avant de la maison, les Phyllostachys » aurea spectabilis « ploient un peu et les jonquilles se réveillent entre les Miscanthus » Morning light « déjà taillés.
Prenons le chemin de la terrasse où la petite table attendra encore un peu avant de nous inviter à prendre l’ apéro à l’ ombre des tilleuls palissés.
Nous abordons les parterres bordant la mare avec ci-dessous, les graminées » Stipa tenuissima « et les Hydrangea » Annabelle « retrouvent leur superbe.
L’ Oranger du Mexique – » Choisya ternata « déjà bien avancé vers une floraison précoce se voit freiné dans son développement.
Poursuivons la balade vers la mare. »
A gauche le bambou aux feuilles panachées Pleioblastus « fortunei variegata » et les Miscanthus » gigantea » et à droite les graminées Pennisetum japonicum et Miscanthus » Red Silber «
Sous le noyer, entouré par la haie de charmes et de houx, le domaine des petits-enfants est au repos.
Les bouleaux de l’ Himalaya – Betula » utilis « trônent au milieu du bosquet et les fruitiers demi-tige sommeillent.
Quelques fruits revêtent leur blanche couverture: pommes, cardère et Photinia
Quelques éléments décoratifs prennent une autre dimension .
Et s’ il y a bien un arbuste qui ne craint pas ce retour hivernal, c’ est bien ce tout jeune Hamamélis de Chine, tout récemment introduit.
Le retour de la neige et des températures proches du 0°, ont encouragé les oiseaux à fréquenter les mangeoires, ce qui, malgré leur nombre et leur dispersion, ont provoqué quelques querelles, surtout chez les Verdiers d’ Europe au caractère trempé.
C’ est sur ces images de quelques-uns des visiteurs du jardin que je vous dis au revoir et à bientôt pour d’ autres nouvelles de ce jardin.
Vous avez sans doute constaté que les mésanges commencent à visiter vos nichoirs. Si vous n’ avez pas eu le temps de les nettoyer cet automne, avec l’ arrivée de l’ hiver, il est temps de procéder au nettoyage et à la réinstallation des nichoirs. La pose de nichoirs permet de compenser le manque de cavités naturelles dont certaines espèces ont besoin pour nicher, surtout dans les nouveaux jardins ne comportant pas de dépendances, de vieux murs, de vieux arbres munis de cavités.
Ayant constaté une activité débordante d’ un Pic épeiche durant cette année et l’ agrandissement d’ une cavité dans le noyer, j’ ai acheté auprès de la L.R.B.P.O. ( http://www.protectiondesoiseaux.be ) un nichoir en bois de bouleau avec l’ espoir de pouvoir observer ce printemps, l’ installation du couple et le nourrissage d’ une petite famille d’ oisillons.
Avec le retour de la neige dans certaines régions du pays et les températures plus basses observées ces derniers jours, il est indispensable de fournir à nos alliés les oiseaux, la nourriture et l’ eau indispensables à leur survie.
Le 25 novembre approche et malgré une petite polémique sur le sujet, le vieil adage semble bien se vérifier: le temps est propice aux plantations et spécialement aux variétés aux racines nues, nettement moins chères et promises à une reprise plus sûre vu l’ humidité et la température de la terre. N’ hésitez pas à consulter votre pépiniériste le plus proche.
J’ en profite pour vous représenter la note publiée il y a quelques années, sur la plantation d’ un jeune arbre fruitier, un pêcher basse-tige » Reine du verger « , reprécisant en photos les principales étapes.
Vous profitez certainement de la clémence de cet automne pour ramasser les feuilles mortes. En effet, mieux vaut ne pas les laisser étouffer votre gazon, mais n’hésitez surtout pas à les utiliser soit en les incorporant au compost en formant des couches régulières en alternance avec des déchets verts ( déchets de cuisine et tonte de gazon ) et du broyat d’arbustes ou de haies, ou également pour pailler les pieds des arbustes, vivaces et rosiers.
Si avec l’ automne et ce temps maussade, les allers-retours au potager sont moins fréquents, il est encore possible d’ y être actif et y trouver encore du plaisir. A Obigies, je peux y récolter poireaux d’ hiver et jusqu’ aux premières gelées, scaroles, salades » pain de sucre « , tomates cerises, carottes, céleris verts, betteraves rouges, basilic et persil. Je viens également de planter 2 lignes de fraisiers et l’ ail y trouvera bientôt sa place.
Malgré le radoucissement des températures en ce début d’ automne, la mare nous permet d’ observer les baignades d’ oiseaux dont la Grive musicienne et la plus élégante, la Bergeronnette des ruisseaux, sans doute attirée par le bruit de la petite chute d’ eau.
Vu le beau monde à la mare, le Merle noir se contente de la petite vasque en grès.
Les Pigeons ramiers ne sont pas non plus les derniers à en profiter.
Et je peux vous ajouter un dernier visiteur au vol majestueux, grand amateur de nos poissons rouges et pêcheur efficace de surcroît: le Héron cendré, ici en visite matinale .
Gardez votre paire de jumelles à portée de mains car en cette période migratoire, si votre jardin peut encore leur offrir le gîte et le couvert, vous aurez peut-être le plaisir d’ observer quelques oiseaux de passage.
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis un jardin d’ Obigies.