Ce 26 octobre 2021, nous avons eu le plaisir d’ accueillir à Obigies une équipe de tournage de la chaîne You Tube de l’ entreprise française de vente de plantes en ligne » Promesses de fleurs « . Composé du journaliste-ingénieur agronome Olivier Allard et du cameraman-producteur-réalisateur Philippe Minot, ce duo a officié toute la journée autour de quelques thèmes choisis quelques semaines auparavant.
Il s’ était montré plus discret cette année mais depuis quelques jours, il a retrouvé le chemin de la mare et le plaisir de la pêche aux poissons rouges .Cet après-midi, je l’ attendais, posté à la fenêtre ouverte du salon et muni du téléobjectif. La chance m’ a souri car la vue de la « flèche bleue » est une aubaine pour tout amoureux de la nature et passionné d’ oiseaux.
Profitant des pluies abondantes de ce mois de juin, les massifs de vivaces et de graminées se sont étoffées et le jardin retrouve ses volumes et ses couleurs. Je vous propose de suivre mes pas et de le découvrir sous des lumières parfois différentes.
Il est le plus grand visiteur du jardin et si les poissons rouges de la mare sont régulièrement impressionnés par ce grand prédateur, j’ ai eu la chance, il y a quelques jours, d’ observer et de photographier dans de belles conditions de lumière sa technique efficace de pêche.
Je vous ai déjà présenté ce magnifique oiseau dans une note plus ancienne et comme l’ amateur de photo nature que je suis, je profite de la belle luminosité d’ aujourd’hui pour guetter son arrivée et par chance, la flèche bleue est bien présente ce jour au-dessus de la mare à l’ eau très claire, choisissant la structure décorative et le saule noueux comme perchoir pour choisir le mets du jour.
Pour la première fois, j’ ai pu le saisir en vol et je ne peux résister au plaisir de partager avec vous ces beaux moments que nous réserve l’ observation des visiteurs de la mare.
Et vient ensuite le moment de la dégustation ou plutôt l’ engloutissement du fruit de sa pêche, après l’ avoir assommé en le frappant sur son perchoir et l’ avoir introduit dans son bec, la tête la première, afin de ne pas se blesser avec les écailles.
J’ espère que le printemps qui s’ annonce nous réservera d’ autres beaux moments que je ne manquerai pas de vous partager. En attendant, la taille des fruitiers se poursuit et le travail pourra reprendre au potager.
A bientôt ! Bon courage et bonheur au jardin à vous tous !
Malgré le radoucissement des températures en ce début d’ automne, la mare nous permet d’ observer les baignades d’ oiseaux dont la Grive musicienne et la plus élégante, la Bergeronnette des ruisseaux, sans doute attirée par le bruit de la petite chute d’ eau.
Vu le beau monde à la mare, le Merle noir se contente de la petite vasque en grès.
Les Pigeons ramiers ne sont pas non plus les derniers à en profiter.
Et je peux vous ajouter un dernier visiteur au vol majestueux, grand amateur de nos poissons rouges et pêcheur efficace de surcroît: le Héron cendré, ici en visite matinale .
Gardez votre paire de jumelles à portée de mains car en cette période migratoire, si votre jardin peut encore leur offrir le gîte et le couvert, vous aurez peut-être le plaisir d’ observer quelques oiseaux de passage.
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis un jardin d’ Obigies.
La mare se pare actuellement de couleurs rose et rouge avec la floraison tardive du Schizostylis coccinea. Cette élégante plante vivace, de la famille des Iridacées, à souche rhizomateuse, porte de magnifiques fleurs roses, rouges ou blanches étoilées, en épi à la manière d’un glaïeul. On l’appelle aussi le Petit glaïeul d’eau. Elle est originaire d’Afrique du Sud où elle pousse spontanément le long des cours d’ eau .
Elle demande une exposition ensoleillée et supporte une immersion de – 10 cm mais se plait également en pleine terre, à proximité de milieux humides car elle apprécie les sols frais. Son développement nécessite une protection sous climat froid car elle n’est rustique que jusqu’à – 15°, ce qui dans notre petite Belgique, ne devrait pas poser trop de problèmes.
Mesurant plus ou moins 60 cm, le Shizostylis présente des épis composés d’ élégantes fleurs en forme d’ étoiles. Sa floraison s’ étend théoriquement de septembre à novembre mais en cas d’ hiver doux, celle-ci peut se prolonger. Ses longues feuilles étroites, vert printemps, forment rapidement des touffes vigoureuses nécessitant une division tous les trois ou quatre ans. Cette année, la floraison débuta en juillet. La multiplication se fait par séparation de rejets et on compte en pleine terre 10 plants au m2.
Il existe différents cultivars: – « Alba » est un très beau cultivar à fines fleurs blanches
– « Major » donne de grandes fleurs rose vif
– « November Cheer » possède des fleurs rose tendre
– « Sunrise » donne des fleurs rose saumon
– « Vicountess Byng » a des fleurs à pétales étroits rose pâle.
Si vous possédez d’autres variétés que celles présentes à Obigies, n’hésitez pas à m’envoyer une photo que je publierai sur le blog, pour les visiteurs intéressés. Merci d’avance et bons travaux de début d’automne au jardin.
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Patrick depuis un jardin d’ Obigies
Réf.Biblio.: – « Jardins d’eau » de J-Cl. Arnoux aux Ed. Larousse et l’ excellent site Rustica.fr
Pour la deuxième année consécutive, j’ ai la chance de pouvoir observer au bord de la mare, un très bel oiseau coloré, au vol onduleux et attiré certainement par le bruit de l’ eau sortant de la pompe et s’ écoulant sur des pierres plates disposées dans le bassin de lagunage. Je vous propose de faire connaissance avec la Bergeronnette des ruisseaux – Motacilla cinerea .
Souvent confondue avec sa » cousine » la Bergeronnette printanière , la B. des ruisseaux a une queue plus longue et des pattes de couleur rose, plutôt que noire chez les B. printanière et grise. Comme son nom l’ indique, elle est très dépendante de l’ eau courante. Elle niche le long des torrents et rivières des collines et des montagnes.
En dehors de la saison de nidification, elle gagne les régions basses et nous pouvons alors la rencontrer au bord de presque tous les types de milieux aquatiques. La B. des ruisseaux migre de septembre à octobre en bord de Méditerranée et en Afrique du Nord. Certains oiseaux de l’ Europe méridionale sont sédentaires et nous pouvons observer des sujets hivernant en Europe centrale, le long des cours d’ eau non encore figés par le gel.
Caractérisée par un vol onduleux et par des mouvements saccadés de la queue, elle se nourrit principalement d’ insectes aquatiques et de larves, parcourant les rochers et rives, capturant ses proies au sol et au bord de l’ eau.Elle revient sur ses lieux de reproduction de mars à avril, confectionnant son nid entre les pierres et racines du rivage ou dans le trou d’ une construction en bordure de rivière ( pont, ancien moulin … ). Son nid est constitué de brins d’ herbe, petites racines, mousse, fibres végétales, poils . La femelle pond de 4 à 6 oeufs et le couple va couver de 12 à 14 jours. Une deuxième nichée est possible de juin à juillet.
En espérant pouvoir vous présenter bientôt un nouveau visiteur du jardin, je vous souhaite de faire également de belles observations dans votre jardin. N’ hésitez pas en faire part via un commentaire en bas de cette note.
Après l’ avoir aperçue brièvement, il y a quelques années, nous avons eu ce matin, la surprise et le plaisir de la revoir au milieu des nénuphars et se baladant autour de la mare. Visiblement, elle s’ y plaisait, sortant régulièrement de la mare pour explorer les parterres autour du plan d’ eau. Je vous la présente: la Gallinule poule d’ eau – Gallinula chloropus.
Mais faisons plus ample connaissance avec cet oiseau, assez commun et vivant dans les zones humides et cours d’ eau à végétation dense.
De taille moyenne ( L. 27 à 31 cm ), sombre avec une queue assez longue, longues pattes vertes et longs orteils, et se différencie de sa cousine la Foulque macroule par son bec rouge à pointe jaune.De couleur gris ardoise foncé, elle présente une ligne blanche le long des flancs et sous-caudales latérales blanches. On observe facilement ces hochements de queue lorsqu’ elle marche et mouvements de tête quand elle nage.
Son nid est généralement caché dans la végétation dense et se présente comme une corbeille munie d’ un toit. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu’ à la mort de l’ un ou de l’ autre. Les femelles peuvent pondre dans le nid d’ une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d’ autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents. Un couple de poules d’ eau peut avoir jusqu’ à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. A noter que les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins comme ceux de la Foulque macroule sont noirs à bec rouge mais sans collerette jaune brunâtre. Ils sont nourris jusqu’ à ce qu’ ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.
Ci-dessous, une juvénile photographiée aux Marais d’ Harchies. A remarquer: le bec n’ est pas encore rouge.
Réf. Bibl.: – Le Guide ornithode K. Mullarney, L. Svensson, D. Zetterström, P.J. Grant auxEd. Delachaux et Niestlé
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis le jardin d’ Obigies.
La mare étant terminée, les haies de charmes et de hêtres pourpres plantées, il restait encore la plantation des vivaces, graminées et bambous autour de la mare et sur la butte en forme de haricot obtenue avec la terre entreposée au moyen de l’ excavatrice.
Pose des pots avant la plantation avec de G. à D.: Symphorines » Mother of Pearl « , Perovskia atriplicifolia » Blue Spire « appelée également Sauge de Russie, Cornus controversa variegata , Cornus Kousa, Bambou Pleioblastus variegatus et devant le noyer: Miscanthus Zebrinus et Fastuosa.
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En 2016, quelques plants de Symphorines firent place à 3 Hydrangea arborescens » Annabelle « .
La photo ci-dessous présente la partie avant du parterre » haricot » . De G. à D. : le Pin Parasol ( Pinus Pinea ) et le Pommier ornemental ( Malus Evereste )
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Neuf années ont passé, sous le Pin Parasol, les graminées Stipa Tenuissima et le couvre-sol Pachysandra occupent bien l’ ant-plan du parterre.
Mais venons autour de la mare avec cette photo la présentant dénuée de plantations.
A l’ avant-plan : un massif d’ Achémilles ( Alchemilla Mollis ) et sur le côté: les graminées » Stipa tenuissima » appelées également » cheveux d’ ange « , les Carex Buchananii, les Festuca glauca » Meerblau » et à l’ arrière-plan: les Pennisetum japonicum et les Miscanthus » Red Silber «
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Voici pour terminer cette deuxième note à propos des plantations, une vue générale depuis la maison alors que les plantations et semis de pelouse autour de la maison n’ ont pas encore été exécutés. La suite fera l’ objet d’ un prochain article.
A bientôt et merci de votre lecture et de vos prochaines réactions !