Le 25 novembre approche et malgré une petite polémique sur le sujet, le vieil adage semble bien se vérifier: le temps est propice aux plantations et spécialement aux variétés aux racines nues, nettement moins chères et promises à une reprise plus sûre vu l’ humidité et la température de la terre. N’ hésitez pas à consulter votre pépiniériste le plus proche.
J’ en profite pour vous représenter la note publiée il y a quelques années, sur la plantation d’ un jeune arbre fruitier, un pêcher basse-tige » Reine du verger « , reprécisant en photos les principales étapes.
Je ne vous ai pas encore présenté cette plante décorative et intéressante pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux: la Symphorine – Symphoricarpos variété » Scarlet Pearl « à Obigies. Vous l’ apercevez ici plus haut comme elle se présente mi-juin, dans un beau volume mais pas encore en fleurs.
La Symphorine offre ses petites fleurs roses regroupées en épis au bout de leurs rameaux. Gracieuses et spectaculaires, elles seront suivies par des fruits globuleux roses (pour la variété ici présentée) ou blancs de 8 mm de diamètre, très décoratifs de septembre à février. Ces fruits sont toxiques pour les humains mais ils raviront les oiseaux durant l’ hiver. Les branches très ramifiées sont duveteuses et portent des petites feuilles opposées ovales ou arrondies, vert bleuté qui prennent une couleur jaune, décorative dès l’ automne.
Plante peu exigeante au niveau de la terre, elle se plait au soleil ou à la mi-ombre sous de grands arbres. Elle est également utilisée pour fixer des talus. A Obigies, je l’ utilise sur une petite butte sous la forme d’ un petit massif composé de 3 sujets ( voir 1ère photo ), taillés chaque printemps à 20-30 cm en boule comme pour les graminées .
Elle est également utilisée autour du car-port, sous la forme d’ une deuxième haie de 1 m de hauteur, à l’ arrière d’ une haie basse composée de Lonicera Pileata.
On peut dire que la Symphorine est rustique, vigoureuse, avec une tendance à se propager spontanément par racines souterraines ou par marcottage. Cette propriété de se développer me permet chaque année de pouvoir offrir de jeunes drageons aux amis et visiteurs de passage. N’ hésitez pas à l’ introduire dans votre jardin, les abeilles, bourdons, papillons en été et les oiseaux en hiver en seront ravis.
Réf. bibl.: » Arbustes ornementaux « de Vaclav Vetvicka Adaptation française de Marie-Jo Dubourg aux Ed. Gründ et « Arbustes de France « de L.Baudot,M.Beauvais,J.Gourier aux Ed. Artémis
A bientôt pour d’ autres infos et photos depuis un jardin d’ Obigies ! Merci de votre intérêt pour ce blog, n’ hésitez pas à réagir et partager vos propres expériences.
En ce jour de Pâques, un arbuste illumine une partie du jardin par sa floraison rose ensuite blanche à l’ ouverture des boutons: le Malus ou pommier ornemental variété Evereste.
La plupart des pommiers d’ ornement, excepté quelques variétés à petit développement, ne restent arbustifs que durant leurs premières années. Ils deviennent ensuite de très jolis petits arbres et comme le sujet ici présent à Obigies, est particulièrement vigoureux, c’ est au prix d’ une taille printanière sévère que je parviens à le maintenir à une taille raisonnable pour l’ ensemble du massif au sein duquel il trône. On trouve de nombreuses variétés aux couleurs de fleurs et fruits, différentes. Je ne vous les citerai pas, vous les trouverez illustrées sur les nombreux sites de jardineries et pépinières spécialisées. Durant l’ été, afin de lui conserver une forme plus compacte, je taille les pousses de l’ année à la base.
Je le nomme également le garde-manger des oiseaux et plus spécialement des merles qui se gavent de ses fruits durant tout l’ hiver. Ces fleurs sont également appréciées par tous les insectes pollinisateurs, comme toutes les fleurs de nos arbres fruitiers.
Si le Malus peut être planté et mis en évidence sur une pelouse, notre sujet d’ Obigies a trouvé place dans un massif, à l’ arrière-plan de graminées légères les Stipa tenuissima et de vivaces à floraison blanche les Gaura Lindheimeri en début de croissance pour le moment et à l’ avant-plan d’ un autre arbuste admirable que vous pouvez voir à G. sur la photo: le Viburnum plicatum Mariesii à la généreuse floraison blanche. Il peut également être intégré à une haie libre qui peu taillée attirera et hébergera une faune très diversifiée.
Le pommier ornemental se développe facilement dans une terre riche et fraîche tout au long de la saison mais il peut souffrir lors des sécheresses prolongées, c’ est pourquoi, comme dans tous mes parterres, je maintiens l’ humidité par une couverture de BRF ( broyat ) et de fines couches d’ herbe tondue que je renouvelle régulièrement.
En conclusion, si vous désirez profiter d’ une plus abondante floraison printanière et de nourriture vitaminée pour vos oiseaux de passage, n’ hésitez pas à lui trouver une petite place au jardin. Vu l’ avancement de la saison, vous ne trouverez plus de sujet à racine nue mais certaines pépinières, lorsqu’ elles rouvriront, vous proposeront des sujets en conteneur. Vous devez savoir qu’ à ce moment-là, vous devrez pailler et arroser régulièrement votre nouvel invité car le développement de ses racines a été limité par la taille de son conteneur.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à planter, semer et récolter et partager le fruit de vos travaux. A bientôt pour d’ autres nouvelles, astuces et photos depuis ce petit bout de terre situé au pied de notre colline tournaisienne, le mont St Aubert. N’ hésitez pas à réagir et à me laisser une petite trace de votre passage sur le blog.
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Réf.Bibl.: Un excellent livre que je vous recommande: » Arbustes, mode d’ emploi » de Didier Willery aux Ed. Ulmer
Au moment où la Pyrale du Buis cause d’ énormes dégâts dans nos jardins, se pose le problème du remplacement de cet arbuste mis en valeur dans les jardins » à la Française « . Si le jardin à Obigies ne compte que deux sujets et si j’ avoue que je ne suis pas fan d’ un arbuste qui dégage, lorsqu’ on l’ effleure, une odeur pas trop agréable, je suggère le Lonicera aux amis qui me demandent conseil.
La variété présente ici est le Lonicera Pileata appelé également le Chèvrefeuille cupule ou Chèvrefeuille à feuilles de troène, arbuste de la famille des caprifoliacées . Ses feuilles, ovales et d’ un beau vert brillant sont persistantes et légèrement plus grandes que celles du Lonicera nitida.
Ses minuscules fleurs sont blanches et malgré leur discrétion, elles exhalent, comme comme la plupart des chèvrefeuilles, un parfum très agréable. A ces fleurs printanières, suivront des petits fruits en forme de petites baies bleues, très appréciées des oiseaux.
Cet arbuste est rustique et de culture facile. Il préfère les sols bien drainés et se plait à mi-ombre comme en plein soleil. Il est essentiellement utilisé en haie basse comme sur la photo ci-dessus, en bordure de parterres et en couvre-sol très dense où il permettra de stabiliser efficacement les talus ( voir photo ci-dessous prise dans le jardin de mes parents à Tournai ) et constituera un excellent refuge pour les oiseaux et autres petites bêtes présentes au jardin. Les amateurs de bonsaï choisiront le cultivar » Twiggy « qui se prêtera encore mieux que les autres à cette taille un peu particulière.
Si je devais citer un seul inconvénient à l’ utilisation de cet arbuste, ce serait la nécessité de le tailler plusieurs fois, tellement sa croissance est rapide. Son broyage aisé constituera un paillage intéressant pour vos parterres.
Profitez bien de votre jardin et des longues soirées d’ été en famille ou avec vos amis . A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis un jardin d’ Obigies.
Désirant préserver un minimum d’intimité par rapport à une route très fréquentée, ma belle-fille Aline m’ avait demandé un écran de verdure ne dépassant pas la taille de 2 m, le long de sa maison et de sa terrasse.
Après discussion avec Jean-Philippe Bonnet, mon ami pépiniériste de Lesdain, nous avions opté pour le charme fastigié à port cônique – Carpus betulus Fastigiata appelé également charme pyramidal. Voici en quelques photos l’ implantation de cette palissade et quelques photos printanières. La photo d’ en-tête, prise récemment ( octobre 2018 ) vous donne le résultat actuel.
Si vous voulez profiter d’ une deuxième floraison de votre glycine ( ici une Wisteria sinensis ), il est indispensable de limiter la croissance un peu trop exubérante de cette généreuse plante-liane.
En effet après avoir pu apprécier ses belles grappes bleutées et très odorantes, vous allez certainement été occupés par d’autres travaux d’entretien et au moment où vous apercevrez de nouvelles grappes florales, vous constaterez une croissance anarchique des jeunes rameaux qui tentent d’accrocher le moindre support.
Quelques conseils d’entretien: Afin de favoriser la multiplication des boutons floraux, il est conseillé de couper les nouvelles pousses et de réduire à 20 cm l’ensemble de ses tiges qui se lancent dans le vide. Si vous désirer la conduire sur des supports, le palissage à l’horizontale favorisera sa floraison. La conduite sur supports verticaux est également envisageable.
Votre glycine préférera un sol sablonneux et pas trop calcaire. Si elle ne vous offre que trop peu de fleurs, c’est peut-être lié à une mauvaise exposition: trop ombragée ou trop exposée au courants d’air ou à un sol trop riche qui favorise la croissance des tiges et des feuilles et non l’apparition des grappes florales.
Si le feuillage jaunit (chlorose), arrosez avec un produit anti-chlorose et après la floraison, apportez un engrais complet, pauvre en azote. La glycine ici à Obigies ne reçoit que du compost maison bien décomposé pendant l’hiver.
A bientôt pour d’ autres conseils et photos depuis un jardin d’ Obigies !
Cet arbuste à feuillage persistant, appelé également Lilas de Californie, nous offre actuellement ses ravissantes et minuscules fleurs bleues. Si le sujet présenté ici semble buissonnant avec des rameaux retombants, certains cultivars présentent un port plus dressé.