Si vous ne l’avez pas encore installé au fond de votre jardin, dans un coin plutôt ombragé, il n’est pas trop tard pour choisir l’emplacement de votre bac à compost: endroit où vous allez rassembler et transformer différentes matières organiques: déchets de table, du jardin, fumier de poules, paille, en un amendement de qualité. ( voir ci-dessus compost mûr prêt à l’ emploi )
Le 25 novembre approche et malgré une petite polémique sur le sujet, le vieil adage semble bien se vérifier: le temps est propice aux plantations et spécialement aux variétés aux racines nues, nettement moins chères et promises à une reprise plus sûre vu l’ humidité et la température de la terre. N’ hésitez pas à consulter votre pépiniériste le plus proche.
J’ en profite pour vous représenter la note publiée il y a quelques années, sur la plantation d’ un jeune arbre fruitier, un pêcher basse-tige » Reine du verger « , reprécisant en photos les principales étapes.
Vous profitez certainement de la clémence de cet automne pour ramasser les feuilles mortes. En effet, mieux vaut ne pas les laisser étouffer votre gazon, mais n’hésitez surtout pas à les utiliser soit en les incorporant au compost en formant des couches régulières en alternance avec des déchets verts ( déchets de cuisine et tonte de gazon ) et du broyat d’arbustes ou de haies, ou également pour pailler les pieds des arbustes, vivaces et rosiers.
Si avec l’ automne et ce temps maussade, les allers-retours au potager sont moins fréquents, il est encore possible d’ y être actif et y trouver encore du plaisir. A Obigies, je peux y récolter poireaux d’ hiver et jusqu’ aux premières gelées, scaroles, salades » pain de sucre « , tomates cerises, carottes, céleris verts, betteraves rouges, basilic et persil. Je viens également de planter 2 lignes de fraisiers et l’ ail y trouvera bientôt sa place.
En cette fin de mois de juillet et début du mois d’ août, à la météo plutôt méditerranéenne, les travaux au jardin ne manquent pas: récolte des légumes : haricots, courgettes, tomates et des fruits rouges: fraises, groseilles, framboises et myrtilles, maintien de la propreté des parterres, arrosage raisonné au potager mais avec la taille des haies, les travaux deviennent plus physiques et exigent plus de matériel et de mesures de sécurité.
Si la sécheresse nous épargne la tonte des pelouses, le travail ne manque pas au jardin avec les semis au potager. mais si nous désirons regarnir nos confituriers, des travaux d’ entretien de nos arbustes fruitiers sont nécessaires. Il faut suivre leur croissance et effectuer quelques tailles d’ éclaircissage .
Si vous possédez des groseilliers, vous aurez constaté qu’ils se sont très étoffés malgré la taille de cet hiver. En effet, de jeunes rameaux d’un vert tendre se sont formés et donnent un aspect touffu, masquant ainsi les grappes de fruit déjà bien formées. N’hésitez pas à les tailler, aérant ainsi le coeur de votre arbuste et facilitant ainsi la prochaine cueillette. N’éliminez pas les jeunes branches taillées, broyez-les et déposez-les au pied des arbustes, ce broyat constituera un paillis d’excellente qualité, maintenant humidité et propreté.
Ayant constaté de sérieux dégâts causés par des ramiers, mes groseilliers sont protégés comme les fraisiers, par des filets de protection.
Vous trouverez sur le blog d’ autres notes sur la surveillance nécessaire des bambous et de leur développement parfois problématique mais voici en photos la description d’ un nouvel épisode de mon combat contre le développement anarchique des bambous et plus spécialement du Hibanobambusa tranquillans shiroshima qui embellissait le parking devant la maison.
Si la rigueur hivernale ne vous a pas encore permis de préparer vos arbres fruitiers, il n’ est pas trop tard mais il est temps d’ effectuer quelques travaux.
En effet, avant de traiter les arbres fruitiers contre les oeufs et larves de parasites et spores de maladies, il est indispensable d’ éliminer au maximum les lichens et mousse présents sur le tronc et les branches charpentières. Si ceux-ci ne sont pas directement dangereux, ils peuvent abriter les oeufs et larves des parasites qui attendent les premières chaleurs pour éclore et coloniser nos arbres fruitiers. J’utilise ici une brosse ménagère aux poils plus rigides, régulièrement trempée dans l’eau mais pas une brosse de fer qui abîmerait l’écorce.
Cette première opération terminée, j’ applique sur le tronc et les branches charpentières, au moyen d’une brosse aux poils souples, un badigeon de chaux. Effectuez votre mélange en ajoutant à la chaux, de l’eau pour obtenir un lait épais qui ne ruissellera pas trop quand vous l’appliquerez. Cette opération doit bien évidemment se pratiquer par temps sec afin que le badigeon de chaux sèche et reste bien appliqué sur l’écorce.
Précaution importante: munissez-vous de gants et lunettes de protection afin d’éviter des brûlures.
Il vous reste alors à appliquer le traitement hivernal de votre choix en sachant que vous trouvez maintenant dans les jardineries spécialisées des huiles à base de paraffine, respectueuses de notre environnement. C’est le traitement appliqué ici à Obigies.
Précautions importantes: Tenez compte de la météo: reportez votre traitement en cas de grand vent, de prévision de pluie et en cas de température trop basse. Afin d’obtenir un résultat optimal, veillez à lire attentivement la notice d’utilisation du produit choisi.
Pour terminer votre travail, éliminez les herbes indésirables et épandez du compost bien décomposé. Je plante également de l’ ail et laisserai se développer des capucines, fleurs annuelles comestibles , qui attireront les pucerons, apporteront au verger de la couleur tout l’été et ce jusqu’aux premières gelées. Une note récente leur est consacrée.
Mais cette lutte contre les parasites doit être complétée par l’ accueil de nos alliés naturels: oiseaux insectivores, chauve-souris, coccinelles, chrysopes et perce-oreilles. Mettons à leur disposition des abris naturels: haies, tas de bois, fagots de rameaux à bois creux, bûches percées de trous. Installons nichoirs et mangeoires lors des grands froids.
Profitons des journées hors-gel pour achever les tailles d’ arbustes à floraison estivale, les vignes, glycines, arbres palissés mais patientons jusqu’ en mars pour les arbres fruitiers ( pommes, poires ), les rosiers et Hydrangeas.
Que votre année 2020 soit belle et agréable au jardin !A bientôt pour d’ autres notes et photos.
En dehors des périodes de gel, il vous est possible et même nécessaire de procéder à la taille d’ arbustes à floraison estivale, des vignes (voir article la concernant), des rosiers (à 30 cm). Cette note vous présente en quelques photos la taille du mûrier sans épine appelée également » ronce de jardin « .
Si sa culture est aisée et sa fructification particulièrement généreuse, la taille est indispensable afin de ne pas se trouver face à un enchevêtrement inextricable qui rendrait la cueillette ardue. En effet, durant l’ été, du plant-mère, s’ érigent de nouvelles tiges prometteuses pour la prochaine saison. Durant l’ hiver, vous éliminerez les tiges à l’ écorce brunie, ayant porté les fruits et palisserez les nouvelles d’ une couleur vert tendre.
Une fois éliminées, broyez-les et étendez ce BRF au pied de vos plants afin de maintenir l’ humidité lors des périodes de chaleur et de réduire les herbes indésirables. Vous pouvez ainsi procéder au palissage sur 2 niveaux de hauteur, vos tiges les plus vigoureuses.
Durant l’ été, je palisserai les jeunes tiges sur le fil du bas afin de laisser le maximum de lumière aux nombreuses grappes de fruits et ainsi laisser beaucoup d’ aisance pour mes auxiliaires: abeilles, bourdons et papillons qui se gaveront de nectar et me garantiront une excellente récolte afin de renouveler mes réserves de confiture maison.
Je vous souhaite encore de beaux moments au jardin pour autant que la météo vous le permette et si non, de belles observations aux mangeoires et aux abreuvoirs et de belles soirées en famille au coin du feu. Dès maintenant, je vous souhaite d’ heureuses fêtes de fin d’ année et en vous remerciant de votre intérêt, vous dis à l’ année prochaine pour d’ autres belles découvertes et notes depuis un jardin d’ Obigies.
Plante herbacée annuelle ou vivace, la Grande Campanule – Tropaleum majus fait partie de la famille des Tropaéolacées. Ornementale et comestible, elle est probablement une hybride originaire d’ Amérique du Sud. Elle fut introduite en France en provenance du Pérou à la fin du 17ème S.
Naines ou grimpantes, les Capucines peuvent présenter des floraisons doubles. Elles possèdent 5 pétales arrondis, plus communément jaune, orange ou rouge mais certaines variétés offrent d’ autres coloris: abricot chez » Apricot Gleam « , grenat velouté presque noir chez » Black Velvet « et un feuillage remarquablement marbré de blanc crème chez » Alaska « . Sa floraison s’ étend de juin jusqu’ aux premières gelées.
Utilisée à l’ avant des massifs et dans les jardinières, les variétés naines » Alaska « , » Tip-top » et » Impératrice des Indes » vous seront conseillées. Les variétés rampantes dont » Hybride de Lobb « peuvent être également utilisées en grimpantes très décoratives si elles disposent d’ un support de type treillage et peuvent s’ étaler jusqu’ à 2,50 m.
En plus d’ offrir des fleurs comestibles qui égaieront vos salades, les graines issues des boutons floraux, confites au vinaigre, peuvent être utilisées comme des câpres. Je me permets de reprendre ici la recette du blog Lesaubergistes.wordpress.com . Je viens juste de terminer mon premier essai de préparation et ne pourrai vous en parler que dans quelques mois …
» Contrairement aux vrais câpres qui sont faits à partir des boutons de fleurs, les « câpres » de capucines sont réalisés grâce aux fruits. Il faut donc attendre la fin de l’ été pour cueillir les fruits des capucines, qui sont souvent en grappes de trois. Il est important de les cueillir quand ils sont vert tendre et non lorsqu’ils commencent à jaunir sinon vos câpres seront secs. La méthode est simple. Les déposer dans un bol et les couvrir sous du gros sel. Attendre toute une nuit, puis bien nettoyer les fruits à l’ aide d’ un essuie-tout. Placer ensuite les fruits dans des pots à conserve avec des grains de poivre et quelques fines herbes ( thym et estragon ). Faire bouillir moitié vinaigre blanc et moitié eau et verser encore bouillant sur les câpres. Fermer immédiatement les pots. Attendre au moins un mois pour les consommer, mais ils seront meilleurs encore au bout de six mois environ. Le goût de cette marinade est beaucoup plus piquant que les câpres que l’ on trouve sur le marché » . Les auteurs du blog suggèrent d’ essayer la recette avec un peu de sucre pour casser l’ amertume du vinaigre. Il parait qu’ on peut également faire une sorte de poivre avec ces fruits.
Il suffirait de les laisser sécher et de les écraser ensuite dans un pilon mais n’ ayant pas encore essayé, je ne peux vous garantir le résultat. Si vous essayez avant moi, n’ hésitez pas à faire part de votre expérience. Merci d’ avance pour nos lecteurs.
Je l’ utilise également au pied des arbres fruitiers comme plante-piège. En effet, elle a la faculté d’ attirer les pucerons mais également de colorer votre verger par sa floraison généreuse.
En supposant que comme moi, vous ramassez, stockez ou éliminez les feuilles et récoltez vos légumes d’ hiver: poireaux, céleris, épinards, scraroles … je vous souhaite d’ agréables moments de repos au coin du feu où vous aurez préparé une belle flambée.
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis un jardin d’ Obigies !