Une nouvelle visiteuse du jardin : La Gallinule poule d’ eau

Après l’ avoir aperçue brièvement, il y a quelques années, nous avons eu ce matin, la surprise et le plaisir de la revoir au milieu des nénuphars et se baladant autour de la mare. Visiblement, elle s’ y plaisait, sortant régulièrement de la mare pour explorer les parterres autour du plan d’ eau. Je vous la présente: la Gallinule poule d’ eauGallinula chloropus.

Mais faisons plus ample connaissance avec cet oiseau, assez commun et vivant dans les zones humides et cours d’ eau à végétation dense.

De taille moyenne ( L. 27 à 31 cm ), sombre avec une queue assez longue, longues pattes vertes et longs orteils, et se différencie de sa cousine la Foulque macroule par son bec rouge à pointe jaune.De couleur gris ardoise foncé, elle présente une ligne blanche le long des flancs et sous-caudales latérales blanches. On observe facilement ces hochements de queue lorsqu’ elle marche et mouvements de tête quand elle nage.

Son nid est généralement caché dans la végétation dense et se présente comme une corbeille munie d’ un toit. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu’ à la mort de l’ un ou de l’ autre. Les femelles peuvent pondre dans le nid d’ une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d’ autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents. Un couple de poules d’ eau peut avoir jusqu’ à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. A noter que les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins comme ceux de la Foulque macroule sont noirs à bec rouge mais sans collerette jaune brunâtre. Ils sont nourris jusqu’ à ce qu’ ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.

Ci-dessous, une juvénile photographiée aux Marais d’ Harchies. A remarquer: le bec n’ est pas encore rouge.

Réf. Bibl.: – Le Guide ornitho de K. Mullarney, L. Svensson, D. Zetterström, P.J. Grant aux Ed. Delachaux et Niestlé

A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis le jardin d’ Obigies.

Patrick

Vidange et nettoyage du bassin de lagunage

Vidange de la mare au jardin d'Obigies
Vidange de la mare au jardin d’Obigies

Profitant  de  la  clémence  hivernale, je  me  suis  décidé  à  nettoyer  le  bassin  de  lagunage  de  la  mare. En  effet, réalisé  il  y  a  11  ans  et  remplissant  parfaitement  sa  fonction  de  filtrage  et  oxygénation  naturelle  de  l’ eau, le  jardin  aquatique  voyait  la  prolifération  anarchique  de  certaines  plantes, notamment  les  Typha  latifolia ( massettes ), les Carex pendulum au  détriment  d’ autres  plantes  à  fleurs ( Pontederia  cordata, Schizostylis  coccinea  ou Glaïeul d’ automne, Orontium aquaticum ou plante-bougie ).

Vidange bassin de lagunage , un jardin d' Obigies

Pas  évident  de  déraciner, au  moyen  de  bêche  et  pelle, ces  plantes  dont  les  racines  s’ imbriquaient  bien  dans  les  pierres  de  lave, avec  le  risque de détériorer  la  bâche EPDM  formant  le  fond  de  la  mare. Lire la suite « Vidange et nettoyage du bassin de lagunage »