La mare étant terminée, les haies de charmes et de hêtres pourpres plantées, il restait encore la plantation des vivaces, graminées et bambous autour de la mare et sur la butte en forme de haricot obtenue avec la terre entreposée au moyen de l’ excavatrice.
Pose des pots avant la plantation avec de G. à D.: Symphorines » Mother of Pearl « , Perovskia atriplicifolia » Blue Spire « appelée également Sauge de Russie, Cornus controversa variegata , Cornus Kousa, Bambou Pleioblastus variegatus et devant le noyer: Miscanthus Zebrinus et Fastuosa.
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En 2016, quelques plants de Symphorines firent place à 3 Hydrangea arborescens » Annabelle « .
La photo ci-dessous présente la partie avant du parterre » haricot » . De G. à D. : le Pin Parasol ( Pinus Pinea ) et le Pommier ornemental ( Malus Evereste )
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Neuf années ont passé, sous le Pin Parasol, les graminées Stipa Tenuissima et le couvre-sol Pachysandra occupent bien l’ ant-plan du parterre.
Mais venons autour de la mare avec cette photo la présentant dénuée de plantations.
A l’ avant-plan : un massif d’ Achémilles ( Alchemilla Mollis ) et sur le côté: les graminées » Stipa tenuissima » appelées également » cheveux d’ ange « , les Carex Buchananii, les Festuca glauca » Meerblau » et à l’ arrière-plan: les Pennisetum japonicum et les Miscanthus » Red Silber «
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Voici pour terminer cette deuxième note à propos des plantations, une vue générale depuis la maison alors que les plantations et semis de pelouse autour de la maison n’ ont pas encore été exécutés. La suite fera l’ objet d’ un prochain article.
A bientôt et merci de votre lecture et de vos prochaines réactions !
Profitant de la douceur de ce mois de janvier, je poursuis la taille en m’ attaquant aux tilleuls palissés. Vu la hauteur de ce rideau de verdure, l’ échelle double est requise. Au niveau du matériel, le sécateur et la scie égoïne suffisent. Les coupes sont précises et il n’ y a pas de nuisance sonore pour mes voisins avec la tronçonneuse …
Technique de couverture et de protection du sol, le bois raméal fragmenté ( BRF ) est une pratique agricole redécouverte au Canada, il y a une dizaine d’ années. Elle s’ inspire de l’ observation de l’ auto-suffisance du milieu forestier.
Si vous avez dans votre jardin des haies ou des arbustes que vous taillez régulièrement, ne les brûlez plus ( c’est illégal et cela importune vos voisins ) mais faites l’acquisition d’un broyeur électrique ou thermique ( vu la demande, on en trouve à des prix raisonnables dans les commerces spécialisés ).
Vous aurez certainement remarqué que grâce aux conditions très favorables de ce printemps, la croissance de vos vignes est spectaculaire et même anarchique. Cela nécessitera plusieurs interventions en fin de printemps et début d’été. Ces interventions constituent la taille en vert et ont pour objectif de réguler la végétation et le feuillage au profit de la bonne exposition et de la croissance des grappes. Les photos illustrant cette note concernent quatre vignes conduites en cordon à deux bras horizontaux.
Cette note est une synthèse d’ articles et de vidéos et a pour but de simplifier une littérature parfois compliquée pour des jardiniers amateurs mais néanmoins soucieux de ne pas faire trop d’ erreurs. J’ espère qu’ après lecture, vous y verrez plus clair et oserez tailler votre vigne. Pour plus de détails les sites rustica.fr et Gerbeaud.fr vous seront utiles.
Comme vous le constatez certainement dans votre jardin, malgré les nuits encore froides, les températures douces de cette fin d’ hiver ont entraîné une reprise précoce de la végétation: les jonquilles, narcisses, muscari et crocus pointent le bout du nez et les pelouses reverdissent.
Il en est de même pour les graminées ornementales qui entament une nouvelle saison. Si les plus grandes, présentes à Obigies: les Miscanthus floridulus ont déjà profité de la taille, je poursuis ce travail important pour les autres variétés: Miscanthus Zebrinus et Red Silber, les Pennisetum japonicum, les Molinia caerulea, les Deschampsia cespitosa, les Imperata cylindrica.
Pour les Stipa tenuissima, dans la littérature, on conseille de les peigner mais je préfère les couper à la base, la repousse des brins vous donnera un vert tendre du plus bel effet.
Suivant le diamètre des chaumes, j’utilise des cisailles à buis, un sécateur ou le taille-haies pour les plus grosses touffes ( photo de tête: Pennisetum Japonicum ). Les chaumes broyés constitueront une paille de bonne qualité qui couvrira les parterres et rejoindra les autres déchets organiques au compost.
Les Imperata cylindrica » Red Baron » au ton rouge vif facilement remarquable en été, sont ici rabattus avec une cisaille à Buis.
Mais le travail n’ est pas terminé avec cette taille, il faut procéder au broyage des plus grosses tiges, ce qui vous donnera une paille d’ excellente qualité, vous permettant de couvrir vos parterres.
Le jardin va paraître un peu vide mais le paysage va progressivement s’étoffer, les nuances de vert vont succéder aux couleurs dorées et paille. Les photos ci-dessous vous montrent le parterre de Stipa Tenuissima et Gaura Lindheimeri avant et après la taille.
Ci-dessous, l’ ensemble Perovskia – Miscanthus Zebrinus – Bambou Pleioblastus variegata et Miscanthus Gigantea avant et après la taille.
Je peux maintenant compter sur l’ aide précieuse et efficace de Florian, occupé ici à tailler les Miscanthus zebrinus. Sur cette photo du printemps 2021, ces dernières, comme toutes les autres graminées, n’ avaient pas atteint leur taille normale en raison d’ un été chaud et sec.
Et voici le parterre à l’ arrière de la mare comprenant les Pennisetum japonicum et Miscanthus Red Silber après la taille correspondant à la photo d’ en-tête.
Ci-dessus, taille de Stipa gigantea – Avoine géante et ci-dessous taille de Festuca glauca et Panicum virgatum.
Si votre jardin n’abrite pas encore de graminées, laissez-vous tenter: la richesse des couleurs, volumes et inflorescences vous charmeront et ajoutera une note plus sauvage à votre jardin. Les oiseaux et papillons vous gratifieront d’une plus grande présence. Les jardineries proposent maintenant quelques variétés mais si vous désirez avoir plus de choix, recherchez sur internet des pépinières plus spécialisées et proches de chez vous. Les foires et bourses aux plantes, nombreuses en mars, offrent une place de plus en plus importante à ces élégantes.
Si vous êtes particulièrement intéressés par les graminées, je vous conseille le livre le plus complet » L’ Encyclopédie des Graminées » de Rick Darke aux Editions du Rouergue .
Si vous avez trouvé cet article intéressant et si vous désirez suivre l’ évolution du jardin, des travaux réalisés au fil des saisons et de la vie qui s’ y passe, je vous invite à rejoindre les fidèles lecteurs en cliquant sur la petite fenêtre » suivre un jardin d’ Obigies » dans le coin supérieur droit de votre écran.
Bon travail et à bientôt pour d’autres nouvelles et photos.
Désirant préserver un minimum d’intimité par rapport à une route très fréquentée, ma belle-fille Aline m’ avait demandé un écran de verdure ne dépassant pas la taille de 2 m, le long de sa maison et de sa terrasse.
Après discussion avec Jean-Philippe Bonnet, mon ami pépiniériste de Lesdain, nous avions opté pour le charme fastigié à port cônique – Carpus betulus Fastigiata appelé également charme pyramidal. Voici en quelques photos l’ implantation de cette palissade et quelques photos printanières. La photo d’ en-tête, prise récemment ( octobre 2018 ) vous donne le résultat actuel.
Profitant de la clémence hivernale, je me suis décidé à nettoyer le bassin de lagunage de la mare. En effet, réalisé il y a 11 ans et remplissant parfaitement sa fonction de filtrage et oxygénation naturelle de l’ eau, le jardin aquatique voyait la prolifération anarchique de certaines plantes, notamment les Typha latifolia ( massettes ), les Carex pendulum au détriment d’ autres plantes à fleurs ( Pontederia cordata, Schizostylis coccinea ou Glaïeul d’ automne, Orontium aquaticum ou plante-bougie ).
Pas évident de déraciner, au moyen de bêche et pelle, ces plantes dont les racines s’ imbriquaient bien dans les pierres de lave, avec le risque de détériorer la bâche EPDM formant le fond de la mare. Lire la suite « Vidange et nettoyage du bassin de lagunage »→
Avec l’ arrivée plus précoce des températures printanières, il est urgent d’ entamer la taille des groseilliers et des cassis comme celle des arbustes ornementaux qui ne fleurissent pas au tout début du printemps . En effet, les groseilliers et cassis débourrent très tôt au printemps et avec les températures anormalement élevées de ces mois de janvier et février, on constate déjà un développement des bourgeons.
Voici les étapes importantespour éviter une croissance anarchique de vos arbustes fruitiers et garantir ainsi une belle récolte … Pensez aux confitures et gelées qui raviront vos enfants, petits-enfants et amis de passage dans votre jardin.
1. Elimination des branches mortes, du vieux boisreconnaissable par sa couleur plus foncée et des jeunes branches qui poussent trop au coeur de votre plant ou qui s’ orientent vers l’ intérieur. Principe également valable dans la taille d’ arbustes ornementaux et arbres fruitiers.
2. Elimination des branches qui se croisentafin que les rescapées se développent sans frottement.
3. Taille des branches basses afin que les grappes ne traînent pas au sol et afin de faciliter la cueillette des fruits.
4. Raccourcissement d’ un tiers des repousses de branches conservées, en veillant à tailler de biais à 5 mm au-dessus d’ un bourgeon orienté vers l’ extérieur.
5. Choix des jeunes rameaux les mieux orientés pour maintenir l’ équilibre de l’ arbuste en sachant qu’ ils porteront des fruits dans 2 ou 3 années. Et si vous avez un peu de place au potager, sélectionnez quelques jeunes rameaux que vous enfoncerez en terre de 15 à 20 cm et que vous taillerez à 10-15 cm. Ces boutures vous permettront de renouveler vos plants vieillissants ou de faire plaisir à des amis jardiniers.
Sur la photo suivante, vous pouvez remarquer une bouture de 2 ans, prête à emporter et à porter du fruit dans 2 à 3 ans.
Bonne taille et à bientôt pour d’ autres infos et photos .
Depuis plusieurs jours, les premières fraises apparaissent et une belle récolte semble prévisible, surtout si les conditions météo actuelles se maintiennent. Il est cependant nécessaire de leur apporter quelques soins. Avant de les protéger de la gourmandise des oiseaux et spécialement des merles, en les couvrant d’un filet placé sur des tubes utilisés dans les installations électriques, il est nécessaire de les pailler.
Le paillage consiste à recouvrir la surface plantée d’une couche isolante au triple rôle: conserver l’humidité souterraine en diminuant l’évaporation, empêcher la croissance des mauvaises herbes et isoler les fruits du sol en les empêchant d’être souillés de terre après la pluie. Cette couche isolante est ici composée de paille, mais les professionnels remplacent la paille par du film plastique spécial qu’on peut trouver maintenant perforé pour laisser passer l’eau de pluie ou d’arrosage.
Les spécialistes conseillent d’incorporer au sol de l’engrais spécial fraisiers, je me contente d’incorporer généreusement du compost « maison ». En cas de sécheresse, n’hésitez pas à arroser. Allez régulièrement voir si de jeunes merles ne sont pas prisonniers de votre filet de protection. Chaque année, j’en libère et ce n’est pas toujours facile de les extraire des mailles du filet.
Bourdon sur fleur de bourrache ( Un jardin d’ Obigies – B. – 15/8/2018 )
J’ai lu récemment dans la revue « Jardins et Loisirs » que le compagnonnage de la bourrache est très favorable aux fraisiers. Borago officinalis est une annuelle qui peut être semée en pleine terre, dès que les gelées ne sont plus à craindre. Cette plante mellifère d’un bleu inoubliable est également vivement recommandée aux plants de haricots. Attirant les abeilles en grand nombre, celles-ci iront butiner les fleurs de haricots, augmentant ainsi le rendement de la parcelle.
Dernier petit conseil: cueillez le matin de préférence avant les fortes chaleurs. Bonne cueillette et bon appétit…
Afin de masquer une clôture voisine disgracieuse et mettre en valeur l’entrée du chemin utilitaire, j’ai décidé de placer des palissades en noisetier tressé. Elles mesurent 1,80m sur 1,50m et sont fixées au moyen de vis à bois sur des poteaux en sapin, traités en autoclave. Les poteaux sont scellés dans du béton.