L’ Anémone pulsatille : l’ élégante printanière

A chaque printemps, je guette sa sortie de terre et son éclosion car je la considère comme une des fleurs les plus photogéniques du jardin. Cette élégante appelée également coquerelle est une plante herbacée vivace de la famille des renonculacées, elle se nomme Pulsatilla ou Anémone pulsatille. Cette belle vivace caduque pousse dans les prairies alpines d’ Eurasie ou d’ Amérique du Nord. Nous pouvons la rencontrer chez nous sur les prairies calcaires ensoleillées et souvent associées à des orchidées.

 » Tôt au printemps, des tiges soyeuses et argentées s’ élèvent de la souche. Chaque tige porte une fleur à six pétales en forme de cloche, recouverts à l’ extérieur d’ un duvet soyeux. Pendantes lorsqu’ elles sont en bouton, les fleurs violettes, au coeur d’ étamines jaune d’ or, se redressent peu à peu en s’ épanouissant. Après la floraison, les tiges florales s’ allongent encore en portant des akènes, fruits plumeux, argentés et très décoratifs. Ces fruits peuvent rester plusieurs mois avant d’ être dispersés par le vent . «  ( Réf. site jardinage.ooreka.fr )

Ces feuilles composées, découpées et couvertes d’ un duvet argenté se développent peu après la floraison, formant une touffe qui s’ élargit au fil des ans. La pulsatille ne craint ni le froid ni la sécheresse mais peut être sensible à l’ humidité. Si vous ne l’ avez pas encore dans votre jardin, je vous la conseille vivement et c’ est dans votre rocaille qu’ elle s’ épanouira et vous donnera le plus de satisfactions.

A bientôt pour d’ autres nouvelles, trucs, astuces et photos depuis un jardin d’ Obigies ! Merci de votre intérêt et si vous voulez être informé lors de la parution d’ une nouvelle note, cliquez sur le lien  » suivre un jardin d’ Obigies  » en haut à droite de votre écran .

Patrick

La bourrache: une plante sauvage intéressante au jardin écologique

Certaines plantes sauvages sont conseillées et introduites dans les jardins écologiques. Je voudrais vous présenter ici la Bourrache, une plante intéressante à plusieurs titres.

«  L’ Herbier des Plantes sauvages  » de P. et D. Vignes nous apprend que la bourrache ou  » Borrago officinalis  » est consommée dès la préhistoire. Cuites, les jeunes feuilles, riches en potassium et calcium, ont une saveur d’ épinard et entrent aujourd’hui dans la recette d’ omelettes, de chaussons salés ou de beignets. Crues, au goût de concombre, elles se mangent en salade et garnissent les tartines de fromage frais. Les corolles bleues étoilées, détachées des fleurs, décorent joliment certains plats: boule de riz créole, salade verte, canapés apéritifs et glaçons.

Bordon sur fleur de bourrache ( Un jardin d' Obigies - B. - 15/8/2018 )

Mais  cette  bourrache, dite  « des  officines »  c-à-d.  des  pharmacies  et  des  herboristes, a  connu  des  usages  médicaux  notamment  par  ses  propriétés  anti-inflammatoires. On  la  cultive  de  nos  jours  pour  extraire  des  akènes  une  huile  aux  vertus  cosmétiques, bonne  pour  la  peau, les  cheveux, les  ongles. En  infusion, la  bourrache  chasse  le  stress, apaise  la  toux, est  diurétique  et  sudorifique.

Cette  vigoureuse  annuelle, généralement  de  couleur  bleue, plus  rarement  blanche  ou  rose-mauve, rustique  jusqu’à  – 15°  est  une  plante  très  mellifère  et  de  très  bonne  compagnie  pour  nos  légumes  du  potager. Une  fois  semée, on  peut  la  retrouver  la  saison  suivante  dans  des  coins  inattendus. En  effet, il  semble  que  les  fourmis, très  avides  de  ses  graines, se  chargent  de  leur  dispersion.

Pour  un  usage  régulier  des  jeunes  feuilles  et  fleurs, il  est  conseillé  d’en  semer  régulièrement.

          Précaution: Si  vous  avez  la  peau  sensible, il  serait  préférable  d’utiliser  des  gants  pour  manipuler  ses  feuilles  rêches.

A  bientôt  pour  la  découverte  d’autres  plantes  dites   » sauvages « .

Patrick  depuis un  jardin  d’ Obigies

La cardère ou Cabaret des oiseaux

La  météo  désastreuse  d’aujourd’hui  me  permet  de  vous retrouver  pour  vous  présenter  une  plante  sauvage  intéressante  à  plusieurs  titres.Il  s’agit  de  la  cardère, une  herbe  bisannuelle  plus  communément  nommée  « cabaret  des  oiseaux » ou  pour  les amateurs  des  noms  scientifiques  et  latins  « Dipsacus  Fullonum » de  la  famille  des  Dipsacacées. Son  surnom  lui  vient  du  fait  que  certaines  de  ses  feuilles  opposées  se  soudent  en  cuvette  à  la  base  et  retiennent  l’eau  de  pluie. Lire la suite « La cardère ou Cabaret des oiseaux »