Il est le plus grand visiteur du jardin et si les poissons rouges de la mare sont régulièrement impressionnés par ce grand prédateur, j’ ai eu la chance, il y a quelques jours, d’ observer et de photographier dans de belles conditions de lumière sa technique efficace de pêche.
Dans la grisaille de ce matin, une plante illumine le petit bassin de lagunage. Quoi de plus normal pour celle qu’ on nomme également la « plante bougie « . Je voudrais vous faire admirer aujourd’hui l’ Orontium aquaticum ou l’ Oronce . Elle fait partie de la famille des Aracées et est originaire d’Amérique du Nord.
Cette remarquable plante aquatique possède de grands rhizomes qui se développent dans l’eau. Les feuilles vert bleuté, en fer de lance, se dressent au-dessus de la surface en formant une belle touffe arrondie de 30 à 40 cm de hauteur. En eau profonde, une partie du feuillage flotte à la surface. Les fleurs se dressent telles des bougies jusqu’à 20 à 30 cm de hauteur. Elles se renouvellent sans interruption de mars-avril à juin-juillet, selon le climat.
Je vous ai déjà présenté ce magnifique oiseau dans une note plus ancienne et comme l’ amateur de photo nature que je suis, je profite de la belle luminosité d’ aujourd’hui pour guetter son arrivée et par chance, la flèche bleue est bien présente ce jour au-dessus de la mare à l’ eau très claire, choisissant la structure décorative et le saule noueux comme perchoir pour choisir le mets du jour.
Pour la première fois, j’ ai pu le saisir en vol et je ne peux résister au plaisir de partager avec vous ces beaux moments que nous réserve l’ observation des visiteurs de la mare.
Et vient ensuite le moment de la dégustation ou plutôt l’ engloutissement du fruit de sa pêche, après l’ avoir assommé en le frappant sur son perchoir et l’ avoir introduit dans son bec, la tête la première, afin de ne pas se blesser avec les écailles.
J’ espère que le printemps qui s’ annonce nous réservera d’ autres beaux moments que je ne manquerai pas de vous partager. En attendant, la taille des fruitiers se poursuit et le travail pourra reprendre au potager.
A bientôt ! Bon courage et bonheur au jardin à vous tous !
Malgré le radoucissement des températures en ce début d’ automne, la mare nous permet d’ observer les baignades d’ oiseaux dont la Grive musicienne et la plus élégante, la Bergeronnette des ruisseaux, sans doute attirée par le bruit de la petite chute d’ eau.
Vu le beau monde à la mare, le Merle noir se contente de la petite vasque en grès.
Les Pigeons ramiers ne sont pas non plus les derniers à en profiter.
Et je peux vous ajouter un dernier visiteur au vol majestueux, grand amateur de nos poissons rouges et pêcheur efficace de surcroît: le Héron cendré, ici en visite matinale .
Gardez votre paire de jumelles à portée de mains car en cette période migratoire, si votre jardin peut encore leur offrir le gîte et le couvert, vous aurez peut-être le plaisir d’ observer quelques oiseaux de passage.
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis un jardin d’ Obigies.
Depuis une semaine, l’ arrière de la mare rayonne d’ un rose printanier attirant le regard, compensant ainsi la grisaille de cette période pluvieuse. Je vous invite à faire la connaissance de cette plante vivace aux attraits évidents en cette fin d’ hiver.
Après l’ avoir aperçue brièvement, il y a quelques années, nous avons eu ce matin, la surprise et le plaisir de la revoir au milieu des nénuphars et se baladant autour de la mare. Visiblement, elle s’ y plaisait, sortant régulièrement de la mare pour explorer les parterres autour du plan d’ eau. Je vous la présente: la Gallinule poule d’ eau – Gallinula chloropus.
Mais faisons plus ample connaissance avec cet oiseau, assez commun et vivant dans les zones humides et cours d’ eau à végétation dense.
De taille moyenne ( L. 27 à 31 cm ), sombre avec une queue assez longue, longues pattes vertes et longs orteils, et se différencie de sa cousine la Foulque macroule par son bec rouge à pointe jaune.De couleur gris ardoise foncé, elle présente une ligne blanche le long des flancs et sous-caudales latérales blanches. On observe facilement ces hochements de queue lorsqu’ elle marche et mouvements de tête quand elle nage.
Son nid est généralement caché dans la végétation dense et se présente comme une corbeille munie d’ un toit. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu’ à la mort de l’ un ou de l’ autre. Les femelles peuvent pondre dans le nid d’ une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d’ autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents. Un couple de poules d’ eau peut avoir jusqu’ à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. A noter que les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins comme ceux de la Foulque macroule sont noirs à bec rouge mais sans collerette jaune brunâtre. Ils sont nourris jusqu’ à ce qu’ ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.
Ci-dessous, une juvénile photographiée aux Marais d’ Harchies. A remarquer: le bec n’ est pas encore rouge.
Réf. Bibl.: – Le Guide ornithode K. Mullarney, L. Svensson, D. Zetterström, P.J. Grant auxEd. Delachaux et Niestlé
A bientôt pour d’ autres nouvelles et photos depuis le jardin d’ Obigies.
Caltha palustris appelée également » Souchet » ou » Souci d’ eau » , est vivace et rustique. Commune dans les régions froides et tempérées de l’ hémisphère nord, elle occupe naturellement les prairies humides, marécages, fossés, bois humides et rives des cours d’ eau. Cependant, suite aux drainages et endiguements, les zones humides ont fortement régressé en Europe occidentale, entraînant une forte diminution des populations de populages des marais.
Après 14 années d’ aménagement et de plantations, il était temps de vous montrer l’ état du terrain lors de l’ achat : des bouleaux juste abattus, des cabanes ayant abrité différents animaux de basse-cour, canards, poules, moutons, au fond un noyer qui sera conservé et quelques arbres fruitiers que nous abattrons et désoucherons avant de faire labourer par un agriculteur du village.
C’ est en nous baladant autour du mont St Aubert et le long de l’ Escaut à Obigies que Nicole et moi avons aperçu le panneau » A vendre « sur ce terrain situé à la Grand rue. La vue en fond de terrain sur notre chère colline régionale nous a plu immédiatement.
Les quelques photos qui suivent démontrent les différentes étapes de la confection de la mare autour de laquelle le jardin sera élaboré.
Première étape: le creusement au moyen de l’ excavatrice. Aux commandes: mon ami et concepteur du jardin Christian Malice de l’ entreprise Les Jardins renaturés http://www.jardinsrenatures.be
Pose de la membrane géotextile destinée à protéger des cailloux et de la membrane d’ étanchéité de type EPDM de marque Firestone et d’ épaisseur d’ 1 mm.
Après avoir rempli le fond de la mare afin de pouvoir tendre la membrane, placement et fixation des planches d’ Azobé ( bois exotique imputrescible ) sur des piquets placés sur son pourtour .
Remplissage de la mare
Ci dessous : Vue du fond du terrain après la plantation de la haie de charmes, séparant le bosquet à G. comprenant 3 Bouleaux de l’ Himalaya ( Betula utilis )– et 2 Sorbiers de l’ oiseleur ( Sorbus aucuparia ), du verger contenant 2 pommiers: 1 Belle de Boskoop et 1 Reinette étoilée , 2 Poiriers: 1 Conférence et 1 Doyenné de Comice, 1 Prunier Altesse Double et 1 Pêcher
Une autre vue mais depuis le fond du terrain. A D. subsiste encore un ancien pommier qui sera rapidement supprimé au profit d’ arbustes ornementaux et d’ une haie de Photinia » Red Robin «
Voici maintenant une vue prise lors de l’ été 2015 présentant une partie du verger et le potager dans sa première disposition.
Les plantations autour de l’ étang et de la maison feront l’ objet d’ une prochaine note. Merci de votre intérêt et à bientôt pour d’ autres nouvelles et photos.
Profitant de la clémence hivernale, je me suis décidé à nettoyer le bassin de lagunage de la mare. En effet, réalisé il y a 11 ans et remplissant parfaitement sa fonction de filtrage et oxygénation naturelle de l’ eau, le jardin aquatique voyait la prolifération anarchique de certaines plantes, notamment les Typha latifolia ( massettes ), les Carex pendulum au détriment d’ autres plantes à fleurs ( Pontederia cordata, Schizostylis coccinea ou Glaïeul d’ automne, Orontium aquaticum ou plante-bougie ).
Pas évident de déraciner, au moyen de bêche et pelle, ces plantes dont les racines s’ imbriquaient bien dans les pierres de lave, avec le risque de détériorer la bâche EPDM formant le fond de la mare. Lire la suite « Vidange et nettoyage du bassin de lagunage »→
En raison d’une coulée de boue venant du champ voisin, j’ ai été forcé de vider l’eau de la mare. En effet, après un mois, l’eau n’avait pas retrouvé sa limpidité habituelle. Comme il est conseillé d’ éliminer de temps en temps l’excédent de plantes oxygénantes, avec quelque regret j’ai vidangé l’eau au niveau des bambous qui vont certainement profiter de cette eau riche en éléments nutritifs. En effet, en récupérant les poissons et larves de libellules, je remuais la vase qui s’ évacuait ainsi avec l’eau.