Je l’ avais déjà aperçu aux mangeoires il y a quelques années, lors d’ un hiver particulièrement rigoureux, mais qu’ elle ne fut ma surprise lorsque, en travaillant dans le potager et percevant un cri que je ne connaissais pas, je remarque un chardonneret élégant, se gavant des graines de cardère, appelé également » cabaret des oiseaux « . Cette plante que l’ on trouve dispersée en bordure de sentiers et zones plus sauvages, avait été installée avec l’ objectif avoué d’ y attirer un des oiseaux les plus colorés de nos jardins, excepté le martin pêcheur, que j’ ai la chance d’ accueillir et observer régulièrement au-dessus de la mare.
Mais faisons plus ample connaissance avec ce bel oiseau.
Le Chardonneret – Carduelis carduelis , facilement reconnaissable par son plumage coloré est un oiseau de nos campagnes, souvent observable sur les chardons, cardères et bardanes. Sa face est rouge et le reste de la tête est noir et blanc. Ses ailes sont noires avec des motifs jaune et blanc. Son corps est beige.
Migrateur partiel, il est sédentaire en France et en Belgique. Essentiellement granivore, il est particulièrement agile pour extraire les fines graines des cardères. Il confectionne son nid dans une fourche d’ arbre ou d’ arbuste et se déplace souvent en bandes après la nidification.
Il fréquente les campagnes et est observé à proximité des villages. Il recherche les vergers et les arbres plus ou moins isolés. Migrateur partiel, il est souvent rencontré en petites bandes après la nidification. Il est malheureusement en diminution, en raison des pratiques illégales de tenderie et de la diminution de ses ressources en graine.
» Le braconnage massif de chardonneret, un passereau au chant réputé, inquiète les défenseurs des oiseaux. Les prix de cet oiseau en font un commerce juteux, avec la Belgique comme l’ une des plaques tournantes selon Le Monde. Il peut rapporter jusqu’ à 800 € par jour à un braconnier. Ce trafic inquiète puisque ce passereau est protégé à l’ état sauvage en Europe depuis 1979. Un chardonneret se vend en moyenne 150 €
Son chant est si beau qu’ il aurait inspiré la musique venue d’ Andalousie. Il était apprécié des mineurs car il leur servait à prévenir de la présence du grisou dans les galeries. » Source Le Vif-L’ Express
Si vous aussi, vous désirez concevoir un jardin plus favorable aux oiseaux, je vous conseille la lecture des livres suivants:
« Accueillir les oiseaux au jardin » de mon ami et talentueux photographe Benoit Huc aux Ed. Ulmer et
» Coccinelles, primevères, mésanges… La Nature au jardin « de Denis Pépin et Georges Chauvin aux Ed. Terre Vivante
Au plaisir de lire vos réactions et commentaires, vous avez peut-être eu la chance de l’observer lors du dernier recensement de ces 1er et 2 février.
A bientôt pour d’ autres belles découvertes au jardin.
Patrick depuis Un jardin d’ Obigies
Réf. : http//biodiversité.wallonie.be
Bonsoir. C’est avec un grand plaisir que je partage vos articles relatifs à la nature. Secrétaire de la section Tournaisis des cnb vous êtes ce que chacun d’entre vous devrait faire pour la nature. Continuez à nous enchanter de vos articles didactiques. Bien amicalement
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Merci Jean-Pierre de cette réaction encourageante. N’ hésitez pas à compléter ces notes avec votre regard et votre expérience de la sauvegarde de notre milieu naturel. Et si vous suivez régulièrement ces notes, j’ aurai le plaisir de vous faire découvrir ce petit bout de terre accueillant à la biodiversité, lors d’ une prochaine ouverture du jardin..
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