Les grenouilles sont revenues, nombreuses et bruyantes en cette période de reproduction

Grenouille verte ( Un jardin d' Obigies - B. - 28/5/2018 )

Profitant  des  températures  exceptionnellement  douces  de  ce  printemps, nos élégantes  plongeuses  ont  retrouvé  le  chemin  de  leur  plan  d’eau  préféré.

Elles  font  partie  de  la  famille  des   amphibiens  et  du  genre « anoures »  c-à-d. dépourvues  de  queue  contrairement  aux  salamandres  et  tritons  qui  font  partie  des « urodèles ». Celles-ci  s’appellent  « Rana esculenta »   ou  plus  vulgairement grenouille verte.

Si  elles  ne  sont  pas  en  balade  alimentaire  dans  les  parterres  à  la  chasse  aux  insectes, nous  pouvons  les  observer  au  bord  de  la  pièce  d’eau, se  prélassant  déjà sous  les  rayons  généreux  du  soleil. Leurs  prouesses  sportives  du  bord  de  l’eau ravissent  nos  petits-enfants, surpris  par  leurs  plongeons  spectaculaires  lorsqu’ ils  se rendent  à  la  balançoire  fixée  à  une  branche  du  noyer.

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Elles  se  nourrissent  également  d’ insectes, de  libellules  et  demoiselles  imprudentes  qui  viennent  pondre  dans  la  mare. Et  c’ est  souvent, posées  sur  les  feuilles  de  nénuphar  qu’ elles  chassent  avec  parfois  une  réussite  comme  sur  la  photo  ci-dessous  où  un  Anax  imperator  était  au  menu  du  jour.

Grenouille verte en appétit au jardin d' Obigies

Lors de la saison des amours, en ce mois d’ avril, les mâles, de taille plus petite que les femelles, émettent des coassements bruyants qui pourraient même gêner votre voisinage, et ce grâce aux sacs vocaux dont ils sont dotés.

Leur peau est nue, sans écailles ni carapace. Très fine, elle doit rester humide en permanence et c’ est pour cette raison qu’ il faut éviter de les manipuler ou si c’ est nécessaire, ne le faire qu’ avec les mains préalablement mouillées. Elle constitue leur organe respiratoire qui suffit à leurs besoins respiratoires, dans l’ eau comme dans l’ air humide. Cette propriété de la peau leur permet d’ hiberner dans l’ eau pendant de longs mois sans avoir à remonter à la surface. La taille du point d’ eau doit être au minimum de 4 m2 et d’ une profondeur de 0,60 à 1 m de profondeur. Chez les têtards, la respiration cutanée est complétée par des branchies qui sont progressivement remplacées par des poumons primitifs.

Si vous désirez en savoir plus sur la vie observable dans les mares et petits points d’ eau, je ne peux que vous conseiller le livre  » Jardins d’ eau  » de J-Cl. Arnoux aux Ed. Larousse .

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Patrick depuis Un jardin d’ Obigies